 |  Sujet: darlin' hold me in your arms. Ven 2 Oct - 0:29 | |
|
 ‹ Andy Levinson ›
ft freya mavor21 ans 08/08/1994 Wicklow Irlandaise Célibataire Hétérosexuelle Etudie l'histoire + barmaid We made a mistake |
TA CAPACITÉ › Elle est capable de générer de l'énergie pure, sans réellement savoir comment ni pourquoi c'est cette capacité qui lui est tombée dessus. L'énergie lui traverse le corps des pieds à la tête, mais par un procédé qu'elle ignore, c'est par ses doigts que tout passe. Le flux généré créé ensuite des ondes de choc, qui peuvent être très violentes suivant les émotions qui emplissent Andy à ce moment précis. Par contre, le tout n'explose que lorsqu'elle touche physiquement la cible qu'elle vise...Ou pas. C'est pour ça que maintenant, elle évite le contact avec les gens le plus possible, sachant qu'elle a déjà fait une victime, sans même le vouloir. Son pouvoir se manifeste n'importe quand, mais surtout quand elle est en proie à une forte émotion, peu importe laquelle et c'est ce qui, dans le fond, est le plus handicapant pour elle en plus du reste. Ça et le fait qu'elle ne sache absolument pas le contrôler. |
» Ton don est-il à la hauteur de tes espérances? Pourrais-tu y renoncer, si c'était possible?
Dans le cas d'Andy, ce n'est pas un don, tout ça: C'est une malédiction. La charge d'énergie pure qu'elle produit est trop puissante, trop impressionnante et trop instable pour l'instant. Elle n'arrive pas à gérer ses pouvoirs, n'arrive pas à les maitriser et ne sait pas si elle en sera capable un jour, d'ailleurs. Et ça la terrifie. Vraiment. Elle en est venue à avoir peur d'elle-même, chose qu'elle n'aurait jamais cru possible vu son enfance et tout ce qu'elle a vécu par dans le passé. En plus, pour en rajouter une couche, Andy a déjà du sang sur les mains, alors qu'elle est si jeune et elle n'en dort plus la nuit, rongée par la culpabilité. Elle ne rêve que d'une chose: se débarrasser de son pouvoir qui lui empoisonne totalement l'existence. Plutôt deux fois qu'une et sans aucun regret.
Franche Forte Indépendante Maligne |
Méfiante Naïve Réservée Peu sûre d'elle |
» L'heure de vérité?
Jamais je n'aurai cru que ma vie d'avant allait me manquer. Même pas un petit peu. Pas une seconde. J'ai passé tellement de temps à fuir tous mes ennuis que je n'ai réussi qu'à m'en créer d'autres. D'autant plus graves, en plus, histoire de tout arranger. Mais, je m'égare. Partons plutôt du début.
J'm'appelle Andréa. Du moins, c'est ce qu'il y a de marqué sur mon extrait de naissance. Mais d'aussi loin que je me souvienne, on m'as toujours appelé Andy. Soit disant que ça faisait plus court et plus "garçon". Mon frère adorait ça. Ouais, j'ai un frère aîné, Maxence. Mais on ne peut pas dire que je le connaisse tant que ça. Eh oui. J'ai eu l'énorme, l'immense chance de naître au beau milieu d'une famille de dégénérés. Mon père était accro à la picole et a fini par se tirer avec sa secrétaire -c'était tellement cliché que j'en aurai ri aux larmes si j'avais été en âge de comprendre, le jour où il s'est tiré-, laissant à ma mère la maison, les meubles et les gosses. Mais attendez, accrochez vous bien: c'est sur le point de devenir encore pire. Si, si. Dépassée par son divorce, se sentant certainement seule et plus qu'abandonnée, ma mère a totalement lâché la rampe après que mon père ai plié bagages, l'année de mes quatre ans. Sans un laps de temps record, elle s'est retrouvée avec des dettes par dessus la tête, deux boulots plus débiles et dégradants l'un que l'autre et surtout...et bah mon frère et moi. Nous étions là, nous les plus gros boulets du monde, bien accrochés à sa cheville. Maxence, plus âgé de trois ans, a vu le coup venir bien avant moi: Il a vu les larmes de note pauvre mère, ainsi que les flacons de médocs qu'elle vidait en l'espace de quelques jours. Et, en l'espace d'environ un an, nous avons perdu nos deux parents. L'un nous a lâchement abandonnés et l'autre...eh bien c'est la vie en elle même, qu'elle a lâché. Jugée inapte à nous élever après nous avoir oublié un certain nombre de fois à l'école ou dans divers magasins, on a retiré notre garde à notre mère. Bonjoooour, foyer d'accueil.
Au début, Max et moi étions ensembles, soudés. Il me consolait quand je pleurais, venait me rassurer quand je faisais des cauchemars et que, enfant fragile et légèrement naïve que j'étais, demandais à qui voulait l'entendre de nous ramener à la maison. Mais on avait plus de maison. Plus de parents. Et le comble, c'est que les nôtres étaient toujours vivants, contrairement à ceux des autres orphelins qui ont pu croiser notre chemin. Y'a de quoi rager, non? Bref. On a été trimballés de maisons en maisons, sans oublier les quelques séjours à l'orphelinat et ça a été la même rengaine pendant au moins six ans. Et, quand j'ai soufflé ma dixième bougie, j'ai officiellement perdu le dernier membre de ma famille.
Max et moi avons été séparés. Ensembles, nous étions certes plus forts, mais nous étions surtout trop. Je crois que je n'ai jamais autant pleuré que le soir où j'ai vu mon frère s'en aller avec un couple de quadragénaires. Ils m'avaient promis que mon frère et moi allions nous revoir souvent. Tu parles. C'est à cet instant précis que j'ai compris à quelle point la vie pouvait être une vraie plaie et en un sens, j'ai compris ma mère, qui a ressenti le besoin de tout laisser tomber. Ce n'est pas pour autant que je lui ai pardonné, évidemment. Finalement, une famille m'as choisie, environ deux ans plus tard. Ce n'était pas vraiment pour m'adopter, mais je sentais que cette fois-ci, c'était parti pour durer. J'ai emménagé dans cette ville, dans leur grande baraque, j'avais même le droit à ma chambre et à ma salle de bain à moi, ainsi qu'à un dressing. C'était franchement le pied, un endroit où je sentais que je me plairai réellement, pour une fois. En plus, j'étais traitée comme une princesse, allait dans une école privée et tout le toutim. Sauf que je n'ai jamais pu m'y faire, à cette vie là. C'était pas moi. J'étais la fille d'une droguée et d'un connard de banquier. Les bonnes manières, la discrétion, les études...Tout ça, c'était pas mon truc. Et surtout, je ne pensais pas le mériter: Pas tant que j'étais seule ici à profiter de tout ce luxe sans Maxence. Quoi? Vous croyez que je l'avais oublié? Pas du tout. J'ai passé des années à le chercher, en secret. Aucun succès. Alors j'ai entamé ma phase de rébellion. Et pas qu'à moitié. Adolescente frustrée par la vie et par ce qui l'entourait, j'ai commencé à trainer avec les mauvaises personnes, qui m’influençaient pas mal à l'époque.
J'ai ensuite été aspirée dans une sorte d'immense trou noir: Celui de ma connerie. J'ai séché les cours plusieurs fois, je fumais pas mal, buvait et il m'arrivait d'être impliquée dans des bagarres. Rien de très reluisant, j'dois l'avouer. Alors j'ai été virée: A la fois de l'école, mais aussi de la maison où je vivais depuis des années. A seize ans, j'avais déjà collectionné un bon paquet de familles d'accueil, tellement que j'en avais perdu le compte. Une fois le lycée terminé, j'ai dit au revoir à mon statut de pupille de l'état et j'me suis tirée de mon énième foyer provisoire pour enfin avoir une vie à moi. Ok, au début ça n'avait rien de génial. Pas du tout, même. Je vivais dans un trou à ras -littéralement. Y'avait des ras- et passait les journées à nettoyer la saleté des autres dans un petit hôtel pourri où tous les couples adultères semblaient adorer se retrouver le soir. Beurk.
Ensuite, c'est après avoir mené cette vie pendant deux ans que j'me suis dit que je valais mieux que ça. Bien mieux, même. J'étais juste carrément en train de devenir comme ma mère et ça, c'était inconcevable, pour moi. Alors j'me suis secouée et inscrite à des cours. J'ai repris mes études, bien décidée à décrocher quelques diplômes pour trouver un boulot plus intéressant que celui de barmaid. Mais au moins, je n'étais plus femme de ménage: Seul point positif dans ma vie encore trop merdique. Ce qu'on a tendance à oublier, c'est que si les bonnes vieilles habitudes partent plutôt facilement, les mauvaises elles, sont dures à bannir. Il y a encore un mois de ça, je n'avais pas réussi à totalement me débarrasser de mon addiction: l'extasy. Ça m'aidait à avancer, à suivre mes cours et à bosser tout en essayant de ne pas plonger dans la dépression. Sauf que j'y étais. En plein dedans, même. Le pire, c'est que j'étais trop dans ma bulle pour m'en rendre compte.
Je planais carrément, quand j'ai pris ce foutu sérum. D'accord, ce n'était pas l'idée du siècle. Mais croyez moi, je m'en suis mordue les doigts bien assez vite. Personnellement, je ne sais pas combien de temps je suis restée inconsciente après avoir pris ce truc, mais ce dont je me souviens, c'est que le réveil à été affreux. Horrible et cauchemardesque. Déjà, j'avais l'impression qu'un troupeau de buffles me piétinait la tête, comme si j'avais une joli gueule de bois. Puis j'ai entendu cette voix. Cette d'une femme, qui me demandait si j'avais besoin d'aide. Et sans réfléchir, je me suis emportée: J'ai jamais eu besoin de l'aide de personne. Pourquoi commencer aujourd'hui? Alors j'ai simplement levé la main, la tête encore vibrante à cause de la douleur et mes doigts ont touché le bras de cette femme. De cette pauvre femme qui ne demandait qu'une chose: m'aider. Et c'est là que le pire est arrivé. J'ai senti cet espèce de décharge, pire qu'un coup de jus qu'on pourrait se prendre en frôlant une prise. Mille fois pire. C'était douloureux, et ça traversait mon corps, mon bras, ma main. Puis elle. La vision brouillée, j'ai réussi à voir cette inconnue être projetée à quelques mètres de moi dans une sorte d'explosion qui a raisonnée en un grand bruit. Après ça, le temps à paru s'écouler si lentement que j'ai cru que plusieurs jours s'étaient déjà écoulés quand je me suis relevée et que je me suis approchée. Elle était allongée là, ses yeux grands ouverts fixant le plafond. Inutile d'entrer dans les détails pour la suite. Mais il faut savoir que j'ai fui. J'ai été lâche. Carrément. Perdue, seule face à ce pouvoir qui venait de prendre possession de moi, je me suis cachée pendant un bon moment, refusant de faire face aux gens, sachant que je venais de tuer quelqu'un. Une personne qui devait avoir une famille, des amis, une vie. Une vie que j'avais gâchée, à cause la drogue. A cause du sérum. Tout était de ma faute et je m'étais décidée à ne plus prendre de drogue, d'aucune sorte. Depuis, je suis clean. Je n'ai parlé à personne de cet incident et essaie de ne pas y penser, mais c'est plus fort que moi: Le regard de cette femme me hante, me suit partout.
Le temps passe, mais je ne suis toujours pas capable de maîtriser mon pouvoir, qui m'échappe de temps en temps: Heureusement, j'arrive à me débrouiller pour ne toucher personne dans les moments où je suis émotionnellement fragile. Ce pouvoir m'empoisonne, fait de moi un monstre. Il m'oblige à me détester, alors que je n'étais déjà pas ma propre fan avant.
De toute façon, il n'y a aucun retour en arrière possible pour moi, je le sais. Et bien que j'ai peur de tout en ce moment -et surtout de moi-même-, je suis obligée d'avancer. De poursuivre mes études, de continuer mon boulot débile, faute de mieux. Je dois vivre. Vivre avec mon pouvoir, ma déception et ma culpabilité.
 ‹ Hors jeuPSEUDO / PRÉNOM › jude AGE › 24 RÉGION › Sud Est, France PRÉSENCE › Autant que possible. 5/7 environ AS TU OPTÉ POUR UN SCENARIO OU UN INVENTÉ › C'est le scénario de Llywellyn   TON AVIS SUR LE FORUM    UN DERNIER MOT › J'trop hâte de vous rejoindre  
Dernière édition par Andy Levinson le Dim 4 Oct - 16:49, édité 5 fois |
|
S. Maël Hollaister
› Messages : 446 › Date d'inscription : 12/09/2015 › Pseudo : Jeager/Last Sunrise › Avatar : Francisco Lachowski › Crédits : Ava: TAG/gif signa: Never Say Never
| | Sujet: Re: darlin' hold me in your arms. Ven 2 Oct - 20:38 | |
| Coucou, Je m’occuperai de ta fiche aujourd'hui, d'abord, j'aime bien ta fiche tout est super.  Juste pour la question on demande un minimum de dix lignes, dix c'est pas grand chose, tu veux bien changer ça ? J'attend aussi l'avale de Lly' pour voir si ça lui convient.  Merci d'avance.  |
|
S. Maël Hollaister
› Messages : 446 › Date d'inscription : 12/09/2015 › Pseudo : Jeager/Last Sunrise › Avatar : Francisco Lachowski › Crédits : Ava: TAG/gif signa: Never Say Never
| | Sujet: Re: darlin' hold me in your arms. Dim 4 Oct - 18:56 | |
|  tu es validée ! Officiellement Bienvenue parmi nous ! Je ne vois rien à redire, j'espère que tu te plairas parmi nous et n'hésites pas à quémander des liens un peu partout. Enjoy !
Félicitations! Tu as passé avec succès l'épreuve de la présentation! Te voici donc validé, et prêt à jouer parmi nous. Pour être sûr d'être bien armé dès le départ, voici quelques liens qui pourraient t'être utiles. Tout d'abord, tu pourras créer ta fiche de liens par ici, pour te lier avec nos autres membres. Ensuite, si tu as un lien bien précis en tête, il t'est possible de le faire sous la forme d'un scénario ou d'un pré lien, à toi de voir. N'oublie pas non plus de te recenser dans listings! Enfin, passe nous faire un petit coucou du côté du flood!
Bon jeu parmi nous !
|
|
Accueil 
